Parkinson (maladie de)

Le premier critère pour poser le diagnostic de la maladie de Parkinson est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie : la lenteur à initier les mouvements (akinésie), une raideur musculaire spécifique et le tremblement au repos. Le fait que les symptômes se manifestent surtout d’un seul côté du corps est assez caractéristique. On parle de manifestations asymétriques. Dans la maladie de Parkinson, d’autres manifestations peuvent apparaître : fatigue, apathie, troubles de la motricité… Regardez également la vidéo explicative sur les symptômes de la maladie :  Tous ces symptômes nécessitent une prise en charge globale et des traitements adaptés seront alors proposés. Il ne faut pas hésiter à échanger avec son neurologue et/ou médecin traitant afin d’identifier des solutions aux problèmes qui pourront éventuellement survenir au cours de l’évolution de la maladie. Quels traitements pour soigner la maladie de Parkinson ? Les traitements antiparkinsoniens sont prescrits par le/la neurologue. Ils évoluent dans le temps et d’une personne malade à une autre. Les traitements médicamenteux Les traitements médicamenteux visent à pallier le manque de dopamine soit en mimant l’action de la dopamine, soit en administrant une substance qui sera transformée en dopamine, soit en donnant une substance qui bloque la dégradation de la dopamine. Ils sont donnés par voie orale dans la majorité des cas. Le traitement chirurgical Le traitement chirurgical consiste en une stimulation cérébrale profonde (implantation d’électrodes dans le cerveau). Les effets secondaires Les traitements dopaminergiques (Lévodopa ou agonistes) peuvent entraîner différents types d’effets secondaires : nausées, vomissements, dyskinésies, troubles du comportement avec survenue de phénomènes d’addictions (jeu d’argent, achats compulsifs, hypersexualité, grignotage, activités motrices répétées…). La rééducation physique et orthophonique La rééducation est un complément essentiel du traitement de la maladie de Parkinson. Ces traitements permettent d’améliorer la qualité de vie des malades sans toutefois arrêter